Le service de médecine de la reproduction a pour objectif la prise en charge de couples ayant des difficultés à débuter une grossesse.
Elle est une section du service Gynécologie.
Le service de médecine de la reproduction a pour objectif la prise en charge de couples ayant des difficultés à débuter une grossesse.
Elle est une section du service Gynécologie.
Tout au long de leur prise en charge, les couples auront besoin d’avoir des repères quand aux différentes étapes nécessaires à la formation d’un embryon qui pourra se développer dans l’utérus de la femme pour aboutir à la naissance d’un enfant.
Chaque étape du traitement reprend les étapes normales de la reproduction humaine en y ajoutant l’aide nécessaire à passer l’obstacle existant au sein du couple :
Pour plus d’informations sur les principes de la reproduction, consultez le site web de l’Agence de la biomédecine.
Parmi les couples qui se forment actuellement en France, 1 sur 6 a des difficultés à débuter une grossesse. Le service de médecine de la reproduction a pour objectif la prise en charge de ces couples. Après un bilan, le traitement le plus adapté à votre situation pourra vous être proposé.
Les gynécologues, biologistes, sages-femmes, techniciens de laboratoire, aides-soignantes assurent la prise en charge médicale, administrative et psychologique des couples infertiles.
Les biologistes assurent aussi la congélation embryonnaire, l’accueil d’embryons donnés à un couple infertile et le don d’ovocytes.
Selon les éléments retrouvés lors de votre bilan et pendant votre suivi votre médecin pourra vous proposer :
L’ovocyte est la cellule reproductrice féminine (la cellule reproductrice masculine étant le spermatozoïde). Chaque ovaire contient plusieurs milliers d’ovocytes présents dès la naissance, dont le nombre diminue progressivement au cours de la vie. A partir de la puberté, chaque mois, une dizaine d’ovocytes se développe pour aboutir à l’ovulation d’un seul, pouvant être fécondé par un spermatozoïde.
Les ovocytes sont donnés à des couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant :
*Pour les femmes n’ayant pas eu d’enfant, la possibilité du don est mentionnée dans la loi votée en juillet 2011 et en attente du décret d’application.
Le nombre de FIV réalisées par an est de 500.
Pour plus d’informations sur la Fécondation In-Vitro, consultez notre guide pratique pour la réalisation d’une FIV ci-dessous.
Le centre de médecine et biologie de la reproduction permet aux patientes de réaliser une préservation de la fertilité. Cette préservation peut être réalisée dans deux contextes :
Au sein de notre centre, différentes modalités de préservation sont proposées.
Dans le cadre de la préservation sociétale, le bilan initial comporte des examens sanguins ainsi qu’une échographie pelvienne. La cryopréservation ovocytaire est la technique utilisée. Les ovocytes pourront être réutilisés par la patiente en l’absence de grossesse spontanée ou en cas d’échec des autres modalités d’assistance médicale à la procréation (AMP). Cette technique offre une sécurité supplémentaire aux patientes mais ne peut garantir une future grossesse.
Dans le cadre d’une indication médicale, le choix de la technique dépendra des paramètres intrinsèques de la patiente, de la pathologie indiquant la préservation et du traitement prévu ainsi que du délai disponible. L’intérêt de la préservation médicale de fertilité est d’offrir une ressource supplémentaire aux patientes désirant une grossesse après prise en charge de leur pathologie. La réutilisation des ovocytes, des embryons (correspondant à une préservation de fertilité du couple et réutilisables seulement au sein du couple), ou du cortex ovarien sera envisageable en l’absence de survenue d’une grossesse spontanée ou après échec des autres techniques d’AMP.
Pour plus d’information sur les différentes modalités de préservation de fertilité vous pouvez vous rendre sur le site suivant
Syndrome des ovaires poly kystiques :
fonctionnement ovarien perturbé ne permettant pas lors d’un cycle d’obtenir un ovulation. Une diminution de la fréquence voire une disparition des règles est fréquente. Il s’y associe souvent un problème de prise de poids excessive.
Dysfonctionnement ovarien avec trouble de l’ovulation :
déséquilibre hormonal d’origine variable, ne permettant pas une ovulation à chaque cycle.
Insuffisance ovarienne :
ralentissement du fonctionnement ovarien qui, dans la plupart des cas, est liée à l’âge de la femme, mais qui peut parfois être plus précoce. Ceci entraine une diminution des capacités de l’ovaire à produire un ou plusieurs follicules de bonne qualité chaque mois.
Chez la femme, la glaire sécrétée au niveau du col de l’utérus peut être défavorable au passage des spermatozoïdes vers la cavité utérine et les trompes. Chez l’homme, le nombre de spermatozoïdes efficace peut être diminué.
Dans ces situations, le col de l’utérus n’est pas franchi par les spermatozoïdes. Des inséminations intra-utérines pourront solutionner ce problème, car les spermatozoïdes préparés seront directement déposés dans l’utérus.
Obstruction partielle ou totale des trompes suite à une infection par exemple, ablation d’un ou des trompes pour raison médicale, ne permettant pas le passage des gamètes afin d’obtenir la fécondation naturelle.
Difficulté plus ou moins marquée du testicule à produire des spermatozoïdes, d’origine variable :
Selon l’importance des anomalies du sperme, la technique d’assistance médicale à la procréation pourra varier : insémination intra-utérine, FIV, ICSI, congélation du sperme, utilisation d’un don de sperme dans les cas extrêmes.
Les services de médecine et biologie de la reproduction permettent aux patientes de réaliser une préservation de la fertilité. Cette préservation peut être réalisée dans deux contextes :
Au sein de notre centre, différentes modalités de préservation sont proposées.
Dans le cadre de la préservation sociétale, le bilan initial comporte des examens sanguins ainsi qu’une échographie pelvienne. La cryopréservation ovocytaire est la technique utilisée. Les ovocytes pourront être réutilisés par la patiente en l’absence de grossesse spontanée ou en cas d’échec des autres modalités d’assistance médicale à la procréation (AMP). Cette technique offre une sécurité supplémentaire aux patientes mais ne peut garantir une future grossesse.
Dans le cadre d’une indication médicale, le choix de la technique dépendra des paramètres intrinsèques de la patiente, de la pathologie indiquant la préservation et du traitement prévu ainsi que du délai disponible. L’intérêt de la préservation médicale de fertilité est d’offrir une ressource supplémentaire aux patientes désirant une grossesse après prise en charge de leur pathologie. La réutilisation des ovocytes, des embryons (correspondant à une préservation de fertilité du couple et réutilisables seulement au sein du couple), ou du cortex ovarien sera envisageable en l’absence de survenue d’une grossesse spontanée ou après échec des autres techniques d’AMP.
Pour plus d’information sur les différentes modalités de préservation de fertilité vous pouvez vous rendre sur le site de l’Agence Biomédecine.
Développement de tissu endométrial (recouvrant normalement l’intérieur de l’utérus), à l’intérieur de la cavité abdominale. Ceci provoque des douleurs et une infertilité par atteinte des différents éléments de l’abdomen, en particulier les ovaires avec apparition de kystes.
L’infertilité du couple reste inexpliquée malgré les analyses effectuées. La réalisation d’une fécondation in-vitro pourra solutionner le problème et donner des informations plus précises sur les gamètes ainsi prélevées et visualisées au laboratoire d’Assistance Médicale à la Procréation.
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Secrétariat du service
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Médecine de la reproduction
Hôpital Femme-Enfant-Hématologie
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